L'expert en viager reste aux côtés des débirentiers et des crédirentiers tout au long de la transaction et les conseille de façon impartiale en leur apportant des informations essentielles. Son rôle est de guider vers les meilleures solutions en restant un intermédiaire fiable et à l'écoute. La vente viagère est une opération délicate qui demande des connaissances juridiques et techniques spécifiques ainsi qu'une certaine expérience. Voici comment cet agent spécialisé peut aider à mieux maîtriser cette étape cruciale dans une vie !
Quelle est la mission de l'expert en vente viagère ?
L'expert en viager est mandaté pour évaluer le bien à vendre et apporter des informations précises à l'acheteur. Un prix est estimé en fonction des prestations proposées :- un emplacement privilégié : en centre-ville, dans un environnement luxuriant, près d'un site remarquable ;
- une superficie adaptée à un couple, une famille ;
- des pièces spacieuses et lumineuses ;
- des matériaux et une architecture de qualité ;
- des espaces rénovés ou réaménagés ;
- une ou plusieurs dépendances extérieures, un terrain de plusieurs m², etc.
Quels sont les avantages à engager un spécialiste en vente immobilière viagère ?
L'expert en viager connaît parfaitement chaque étape et dispose des informations techniques, juridiques et fiscales nécessaires à la finalisation du projet. Il est un conseiller de valeur qui accompagne dans chaque démarche administrative, de la mise en œuvre du dossier à la signature de l'acte définitif chez le notaire. Ce spécialiste évite les différents pièges qui peuvent se présenter :- une mauvaise évaluation du bien immobilier : trop haute ou trop basse ;
- une rente mensuelle, trimestrielle ou annuelle mal calculée ;
- des choix erronés pouvant affecter la fiscalité : réaliser un viager avant 50 ans amène des hausses d'impôt, parfois conséquentes. En effet, l'administration prend comme base de calcul 70 % des revenus provenant de la vente ;
- oublier d'inclure des clauses pour se prémunir des aléas futurs : inflation, hausse des taxes ou charges ;
- ne pas penser au conjoint survivant et occulter la clause de réversion des rentes et libération anticipée : si le crédirentier décède, le conjoint survivant doit pouvoir bénéficier des accords conclus avec le débirentier ;
- tomber sur un acquéreur peu honnête ou non solvable et être à termes obligé d'aller en justice pour rompre le contrat de vente, etc.